Il est des endroit où l’on revient, naturellement, comme attiré par un aimant. Les deux caps sont de ceux là, tant la vue peut changer en fonction de la saison, mais également du jour voire même d’heure en heure !
Je me dis à chaque fois qu’il n’est pas utile de prendre de nouvelles photos, que j’ai déjà illustré cet endroit… et puis, une lumière, un reflet sur la mer… et c’est irrésistible !
La roquette pousse en abondance…
En contrebas, le charmant village d’Escalles dans son écrin de verdure…
Et, tout en haut, majestueux, le mont Hubert montre ses plaies… ces nombreux trous sont des impacts de bombes de la seconde guerre mondiale.
L’obélisque à la Dover patrol semble nous faire remarquer que le ciel est bleu. Ce monument rend hommage à la mémoire des soldats français et britanniques qui ont défendu le détroit du Pas-de-Calais pendant la première guerre mondiale.
Il y a de la brume sur la mer… ce ferry semble suspendu entre ciel et terre…
Le projet « Grands sites » à métamorphosé les deux caps. Il est demandé aux visiteurs de rester sur les sentiers aménagés afin de permettre à la nature de s’implanter.
Hélas, d’aucuns ne la respectent pas, cette nature…
Pour l’instant, le site est interdit aux animaux, comme le montre cette clôture.
Un autre exemple d’une revalidation de site réussie, c’est le Fond Pignon. Lors du creusement du tunnel, la craie extraite, mouillée, était dirigée par pompage dans une cuvette de 30 hectares, aménagée à flanc de colinne entre Sangatte et le Blanc-Nez. Des experts, avec l’aide du conservatoire du littoral en ont fait un lieu de riche biodiversité .
Le lieu est propice à la balade et à la randonnée. Le GR120 Littoral y passe d’ailleurs.
Au pied du blanc nez, en direction de Sangatte, une stèle à Hubert Latham, pionier de l’aviation. (Hélas à contre jour sur ma photo).
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