De retour de Dunkerque, nous nous arrêtons un peu à Petit-Fort Philippe, pour nous délier les jambes.
Le phare est exceptionnellement ouvert à la visite en hiver en raison du Téléthon. Quelques bénévoles récoltent un peu d’argent auprès des amateurs d’une visite libre.
Ce phare a été construit en 1838 et est fonctionnel en 1843. Il est en briques et est enduit d’un badigeon blancs qui le protège des embruns et de la pluie.
La maison des gardiens est à sa base et abrite aujourd’hui un petit musée relatant l’histoire du phare.
Il faut gravir 116 marches pour arriver à son sommet, chose que je vais me faire le plaisir de réaliser.
Dans l’escalier en colimaçon, des indications rappellent les grandes date de l’histoire du lieu.
En 1932, le fort est peint dans la livrées que nous lui connaissons aujourd’hui. On adjoint à sa teinte blanche initiale, une spirale noire ce qui lui valut le surnom de « Black and white ». De ce fait il devient plus visible et reconnaissable entre tous.
A l’origine, le phare est éclairé à l’huile de colza. Une lentille de Fresnel en diffuse la lumière. En 1904, c’est à la vapeur de pétrole que le feu fonctionne.
En 1945, le phare sort de la guerre avec quelques dégats. Sa tour est décapitée et les allemands ont emporté la coupole de la lanterne. Il sera restauré en 1949 et équipé à l’électricité.
Il cesse de guider les marins en 1985, avec la retraite de son dernier gardien. La ville de Gravelines l’acquiert en 2004.
Du haut de ses 29 mètres, on embrasse le paysage : Petit-Fort Philippe et les installations portuaires de Dunkerque au loin.
Ici, la plage de Petit-Fort Philippe.
L’embouchure du fleuve côtier Aa, bien connu des cruciverbistes.
Grand-Fort Philippe.
L’Aa et le petit port de Petit-Fort Philippe.
Retour sur le plancher des vaches… et quelques dernières photos.
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