De sinople à la chartreuse du lieu d’or, au chef du même chargé de trois fleurs de lys du champ.
Une merveille, cette ferme du Vert-Bois, nichée en pleine campagne où seuls les randonneurs passent à proximité. Le carnet de Campagnes vivantes nous a conduit à cet endroit et le maître des lieux m’a autorisé à prendre des photos dans la cour… malgré la présence d’un mâtin qui semblait assez rébarbatif au premier abord (vous pouvez l’apercevoir sur la photo qui suit) mais qui, en finalité, m’a laissé le loisir de prendre les images qui me semblaient intéressantes.
La ferme du Vert Bois était une possession des moines de la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés, avant la Révolution Française. Elle a été bâtie avec des briques cuites sur place.
Le portail, monumental, permettait aux exploitant de se protéger des intrus sur ce plateau isolé de tout, la route, ancienne chaussée romaine, était, parait-il fréquentée par des contrebandiers de tabac.
La cour est immense, en son centre, un « flot » recueille les eaux pluviales pour abreuver le bétail et constitue une réserve d’eau en cas d’incendie. Les granges, au nombre de trois, sont immenses. Le soubassement est en damier de grès et de silex. Le bord des toits est souligné de motifs en triangle.
L’étable à vaches (à droite) comporte deux niveau, l’étage étant destiné au stockage de le paille. Comme sur les granges, on retrouve les motifs triangulaires, les ouvertures sont différentes. les baies carrées de l’étage permettent l’engrangement.
L’ écurie (à gauche) dispose des mêmes ouvertures que l’étable. Celles du second niveau sont fermées… ce niveau sert au stockage de la paille et de l’alimentation des chevaux.
L’ancienne bergerie, aux murs de craie sur un soubassement de silex est désormais une chambre d’hôte.
La porcherie se carractérise par une succession des petites portes.
Les lieux sont calmes et, si le climat était plus clément, nous nous vérions bien assis là, avec notre pic-nic.
Sources : http://www.campagnes-vivantes.asso.fr/
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