D’azur semé de fleurs de lys d’or, au chef d’argent
Saint-Riquier s’est développée autour du monastère fondé par Riquier de Centule en 625, Centula étant le premier nom de la ville. (la ville au cent tours).
La ville de Centule, bénéficiant du rayonnement de l’abbaye et protégée par des fortifications aurait abrité près de 15.000 habitants.
Quelques rares parties des deux enceintes fortifiées protégeant la ville subsistent encore de nos jours. Je pense que cette tour est la tour du Noch.
Nous sommes ici côté du rempart extérieur nord, à l’entrée de la ville.
La ville fut la capitale du Ponthieu aux X et XIème siècle. Elle fut ensuite supplantée par Abbeville où un port avait été créé.
La tour Saint-Jean a été restaurée et fait partie de l’enceinte de l’abbaye.
C’est au Moyen Âge que Centule devient Saint-Riquier en raison de la ferveur des pèlerinages. Les habitant se nomment néanmoins toujours les Centulois.
Si certaines maison on subit les outrages du temps…
… d’autres affichent une belle santé et font preuve d’un charme certain.
Cette maison originale attire le regard du passant. Elle se nomme « Maison Napoléon », non seulement en raison de la forme de son pignon évoquant le bicorne de l’Empereur, mais aussi parce qu’une statue de celui-ci le surmonte.
Elle a été bâtie en 1840 par un ancien grognard du nom de Louis Joseph Petit, à l’occasion du retour des cendres de l’Empereur.
La jardin aménagé par les nouveaux propriétaires vaut bien une photo.
Un autre édifice remarquable est l’Hôtel Dieu. Bien qu’on évoque son existence depuis 1199, les bâtiments actuels ont été construits entre 1688 et 1704.
Il serait dommage de quitter Saint-Riquier sans évoquer son beffroi… celui-ci fera l’objet d’un prochain billet.
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