Dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, le Syndicat Mixte du Montreuillois, l’office de tourisme et le musée Quentovic d’Etaples proposaient une visite guidée sur les traces laissées par la Grande Guerre dans le paysage des communes d’Etaples, Camiers et Dannes.
Après une présentation à l’office du Tourisme, Joël Ramet, archéologue, nous emmène sur le site de la gare militaire de cette époque.
De mémoire, c’est là où il y a un stade de sport de nos jours (avenue Roger de Rocquigny) qu’arrivaient les blessés et où ils étaient « triés » en fonction de leurs blessures.
Photos ci-dessus : ©Jean-Noël Huchez

Photo ci dessus : ©Jean-Noël Huchez
Nous nous dirigeons ensuite vers l’impressionnant cimetière militaire Britannique d’Étaples. La plupart des gisants sont décédés à l’hôpital militaire, mais certains d’entre eux ont été victimes des bombardements allemands ou sont morts de maladie.
Ce cimetière recèle des secrets que Georges Poisson, du Musée Quentovic, nous fait découvrir.

Pour avoir visité le cimetière de Saint-Étienne-au-Mont, nous savions que des travailleurs chinois ont perdu la vie sur la terre d’opale… Un seul d’entre-eux est inhumé à Étaples. Ce qui nous touche, c’est le respect des autorités Britanniques, sa tombe se trouve derrière un massif de bambous évoquant son pays.

Dans un square également à part, des soldats Hindous reposent dans ce lieu de mémoire.
Monsieur Georges Poisson nous guide auprès des tombes les plus surprenantes… Soldats ayant servi en Égypte, soldats allemands morts à l’hôpital, volontaires féminines YMCA servant dans les hôpitaux, soldats de la Seconde Guerre Mondiale… Sans ses connaissances, nous n’aurions pas découvert ces sépultures.
Direction ensuite vers Camiers… Là, ce sont les camps d’entrainement des troupes avant le casse-pipe qui étaient implantés et notamment le « Machine Gun Corp », entrainement au maniement de la mitrailleuse.
Nous terminons notre périple à Dannes, dans les dunes du Mont-Saint-Frieux, où des plots d’ancrage des baraquements sont toujours visibles.

Une après-midi maussade au niveau de la météo mais enrichissante s’achève sous la pluie et dans la froideur… le groupe se disperse sans plus de cérémonie… dommage, notre idée était de se retrouver à la brasserie « La Marina » de Sainte-Cécile, propriété de Joël Ramet, (tiens, un nom d’Étaples).